mardi 9 février 2010

Fin de l'épopée

L'aventure irlandaise prend fin plus tôt que prévu. Il semblerait qu'il n'y ai pas eu « d'atomes crochus » avec la famille. La dernière semaine a été très difficile, d'où un manque d'enthousiasme à donner des nouvelles. Mais je suis à présent remise de mes émotions.
Je rentre donc en France mercredi. En attendant je passe quelques jours à Cork chez une amie française : l'occasion de visiter un peu, sortir et finir mon shopping.
Pour faire un bilan rapide : bonne réussite dans l'apprentissage de la langue, je n'hésite plus à prendre la parole et les mots me viennent de plus en plus aisément, très contente des découvertes culturelles (quel qu'elles soient), des rencontres que ce soit des français, des irlandais ou d'autres étrangers, des au-pair ou pas, une certitude : je hais les chiens !
Quand à mon avis sur la famille, je ne m'exprimerais pas ici, mais je pourrais l'expliquer plus tard.

En France, je rentre à Nevers, normalement pas de changement avant la rentrée prochaine, je ne sais pas encore où et quoi, mais je vais avoir tout plein de temps pour préparer mes dossiers. Évidement je passerais de temps en temps à Paris au moins pour vous montrer des photos et partager de nouveaux potins. Et vous êtes tous les bienvenus à Nevers quand vous voulez.

Gros bisous à tous et milles fois merci de m'avoir suivie et soutenue durant cette aventure.

jeudi 4 février 2010

Vie quotidienne

La deuxième semaine, j'ai enfin découvert une semaine normale. Parce qu'entre la neige, les malades il n'y avait pas encore eu de routine. Revigorée par mon week-end dublinois j'étais prête le lundi à 8h pour m'occuper de Senan et Cathal. Il faut les habiller (uniforme avec la cravate), les faire prendre le breakfeast et préparer le lunch pour partir à l'école. Départ à 9h en taxi. Dès le moment où j'ai déposé Senan à l'école, où il apprend notamment le gaélique (moi aussi d'ailleurs, un mot de temps en temps), je suis libre le reste de la journée. Ou presque, rentrée à la maison, j'aide un peu au rangement et au ménage. Parfois je flamme un peu en ville. Bandon est une petite ville avec pas mal de boutiques, une bibliothèque, quelques églises. Ou alors des balades dans la campagne à vélo ce qui me permet de découvrir la conduite à gauche. Je me pose parfois dans un café, pendant que je déguste un thé avec un scone, j'écris pour mon blog ou je lis. Pour l'instant c'était en français, mais bientôt je me met à l'anglais (avec Alice's Adventures in the Wonderland).













Senan rentre de l'école à 16h, et c'est à moi de s'occuper de lui : il fait de la peinture, joue, cours beaucoup, regarde la télé (pas trop). Quand à Cathal, il aime beaucoup les puzzles et Pop-Up Pirate.

Après le diner, l'heure du coucher : le summum de ma journée ! Même pas la peine de lire une histoire (la magie d'internet), le site Storynory le fait pour vous. Senan a bien sûr son histoire préféré : Cathy and the Cat who Talked (je ne sais plus le nombre de fois que je l'ai écouté).















Ensuite c'est un temps pour moi : souvent je regarde la télé avec Anne (la maman) : les séries américaines (comme Grey's ou Desperate Houssewives qui ont plusieurs mois d'avance sur la France) ou les séries britaniques de la BBC ;) comme Lark Rise to Candelford, Hustle ou Silent Witness. Ou grâce à internet et à sa magie j'ai des nouvelles de France... enfin des potins !!! Merci à tous !




















Le vendredi je vais à Cork pour des cours d'anglais. Je rencontre des français, je me promène, j'y découvre quelques galeries couvertes, je visite des églises et le musée, je fais du shopping (juste quelques DVDs, il faut en profiter quand on trouve enfin les films longtemps cherchés) et des nouvelles découvertes : l'Irish Coffee et la Murphy's (bière spécialité de Cork).

samedi 23 janvier 2010

Musées

Petite parenthèse Edlienne, en complément de l'article précédent. Trois musées visités samedi et que de choses vues !

Je ne pouvais aller à Dublin sans voir le Trinity College. Bien sûr c'est le livre de Kells qui est partout dans les guides, sur les affiches...
""Et l'enluminure fut"
Il y a plus de mille ans, lors de l'élaboration du Livre de Kells, la population de l'Irlande, de moins d'un demi-million de gens, habitait des villages fortifiés le long des côtes ou des rivières.
L'organisation de l'église irlandaise était d'ordre monastique. Les moines se groupaient en communautés vouées à l'étude de la parole de Dieu, aux jeûnes et au travail manuel.
Le Livre de Kells contient une copie en latin, richement décorée, des quatre Évangiles. Longtemps associés avec Saint Collum Cille (c. 501 - 597 ap. J.-C.), lequel fonda vers 561 son principal monastère sur l'île d'Iona, à l'ouest de l'Écosse, le Livre de Kells fut sans doute rédigé au début du 9e siècle par les moines d'Iona, qui travaillaient soir sur place, soit à Kells, dans le comté de Meath en Irlande, où ils s'étaient repliés en 806 suite à une attaque des Vikings qui vit la mort de 68 moines. Pour des raisons de sécurités pendant les incursions de Cromwell, le Livre de Kells fut envoyé à Dublin vers 1653. Il revint définitivement à Trinity College grâce à Henry Jones, devenu évêque de Meath en 1661."
(extrait du dépliant).

La première partie de la Old Library est consacrée à ce livre et à l'enluminure en général. On y parle aussi du livre de Durrow. Les explications sont vraiment très intéressantes sur le pourquoi, où, quand, qui, comment. De la préparation du parchemin à la reliure en passant par l'écriture et la couleur. Et puis on arrive dans une petite salle sombre où l'on peut voir (enfin) The Book. Il est exposé deux des quatre tomes, l'un ouvert sur une page d'illustration, l'autre sur une page d'écriture. Ses pages sont régulièrement changées, par souci de conservation. Sont aussi présentés deux autres livres parmi lesquels les livres de Durrow ou d'Armagh.
La seconde partie est la bibliothèque elle-même, à en faire rêver les bibliophiles. Sur une longueur de 65 mètres, elle contient quelques 200 000 volumes parmi les plus anciens conservés à Trinity College. Elle expose de nombreux documents de l'histoire de l'Irlande et de Dublin comme notamment un des rares exemplaires de la Proclamation de la République d'Irlande qui marqua le début du soulèvement de Pâques 1916 et la harpe de Brian Boru, la plus vieille harpe irlandaise, devenue symbole national (et de la Guiness).









The National Museum of Archeology and History.
J'avoue être entrée à reculons : un peu trop d'Ages des Métaux pour moi, je suis passée outre le Néolithique et ses morceaux de silex. Il faut cependant noter qu'il y avait là la plus grande collection d'objets en or d'Europe : de nombreux torques, bracelets, épingles et lunules (cf. ceux du MAN).
Une salle consacrée à Kingship et Sacrifice où l'on peut observer des corps conservés depuis des milliers d'années dans des tourbières et retrouvés quasi-intacts, ainsi qu'à mon plus grand plaisir, une réplique du chaudron de Gundestrup !
Tout bon musée d'archéologie se doit d'avoir son département égyptien, c'est bien sût le cas à Dublin. Elle est très petite (et assez décevante, quand on a parcouru le Louvre) : quelques oushepti, une momie, des amulettes... juste de quoi étaler ma science comme de la confiture. De même taille est la section romaine.
à ne pas manquer : The Treasury, les trésors du musée, notamment en orfèvrerie du Ir siècle av. au XIe ap. et même des vêtements du XVIe s. ! conservés dans une tourbière.


La National Gallery (nom très original) abrite surtout des œuvres de peintres britannique et irlandais notamment la famille Yeats. Mais aussi une grande collections des écoles italiennes : L'Arrestation du christ du Caravage, espagnoles (Velasquez), hollandaises (Vermeer) et françaises (Poussin et l'école de Barbizon notamment).



Week-end à Dublin

Je suis partie vendredi soir avec une autre au-pair française pour la capitale irlandaise. On avait réservé pour dormir deux nuits dans une auberge de jeunesse (en anglais hostel, à ne pas confondre avec hotel) près du centre-ville.
Comme moi, Gaela ne s'ennuie pas à visiter des musées (elle est étudiante en histoire de l'art). Le programme n'a pas été dur à choisir : Old Librairy du Trinity College et son célèbre Livre de Kells (petite pensée Edlienne !), le National Museum of Archeology and History et la National Gallery of Ireland. On aurait bien fait le National Museum of Natural Hitory, mais c'était fermé. (Pour plus de détail, voir plus loin). On a aussi fait un peu de shopping : des souvenirs, des cartes postales et mon premier achat DVD...












Après un repos bien mérite on est ressortie pour se rassasier avant d'aller faire la tournée des pubs : boire une pinte de Guinness en écoutant de la musique traditionnelle, il n'y a pas mieux pour clôturer notre journée de découvertes culturelles. Nous avons rencontrer un père et son fils (d'une trentaine d'années) très sympa. Ils étaient ravis de rencontrer des français et on a bien discutés notamment rugby. Ils ont prévus de venir à Paris pour la finale de la Heineken Cup et espère assister à une rencontre entre une équipe irlandaise irlandaise et une équipe française, quand j'ai demandé laquelle ils ont répondus Clermont ! (je ne pouvais que les apprécier). Dans le second (et dernier) pub où nous sommes allées, il y avait un groupe de musique traditionnelle. On serait rester des heures à écouter. Mais c'est pas tout, le lendemain on avait aussi des choses à faire, alors on est rentré dormir.



Dimanche, on avait d'abord quelques détails techniques, comme imprimer le billet pour le bus du retour. Trop tard pour un petit déjeuner, nous avons choisis l'option lunch : le McDo (typiquement irlandais). Notre bus était à 16h, pas le temps de faire grand chose. Nous avons seulement visiter la Dublin City Gallery The Hugh Lane, musée municipale d'art moderne et une expo dédiée à Francis Bacon. Pour être honnête, j'ai eu beaucoup de mal avec Bacon, mais il y a une belle collection de peintres français (Monet, Courbet, Renois, Degas, Puvis de Chavanne, Corot...)

Mais c'est déjà la fin du week-end, retour à Bandon via Cork.

Pour finir, deux photos de deux personnalités dublinoises : James Joyce (auteur d'Ulysse) et Charles Steward Parnell (figure de proue du nationalisme irlandais).



mercredi 13 janvier 2010

Enfin des photos !!!!

Les voilà enfin, les tant attendus photos !














Pas vraiment besoin de légendes, mais : la maison sous la neige, le jardis sous la neige, le paysage sous la neige...

à bientôt !